
Depuis 2012, j’exerce comme Analyste-Superviseur auprès d’institutions du social, du médico-social, ainsi qu’en milieu hospitalier. Je travaille généralement sur site, et je me déplace dans toute la France.
Les pratiques sociales mettent souvent à mal les professionnels de la relation d’aide, ceux qu’il est convenu d’appeler « travailleurs sociaux ». Le travail avec des populations fragilisées, les collègues, la hiérarchie, les partenaires sociaux, les politiques ; lequel se fonde sur une dynamique relationnelle impliquante, induit une mise en tension permanente et une usure. Cela nécessite un travail d’entretien réparateur de l’outil de travail, à savoir le sujet humain pris dans les rets du social, et sa capacité d’enthousiasme.
A minima, avoir la possibilité de parler en son nom propre, et plus seulement au nom de l’Autre institué, sans encourir le risque du jugement, cela participera déjà d’une fonction cathartique et libératrice. Dans ma fonction tierce, je suis le garant d’un cadre qui facilite la circulation de la parole dans l’institution. Quelles qu’en soient les modalités choisies après entretiens préliminaires avec les demandeurs, il s’agit d’un travail analytique sur ses propres pratiques professionnelles, récentes ou en cours ; autorisant de ce fait la distanciation nécessaire, afin d’élucider des situations au travail parfois douloureuses et problématiques, pouvant avoir un impact sur la vie personnelle et professionnelle.
Ce qui est fondateur d’un groupe de travail en supervision, c’est la demande (à distinguer de la commande de l’établissement) et la motivation des professionnels voulant y participer. Afin de permettre à chacun de s’exprimer, de donner la parole à ceux qui ne l’ont jamais ou rarement prise, nous conseillons de petits groupes de 6 à 10 personnes volontaires, se réunissant avec régularité tout au long de l’année.
Cette question de la demande est fondatrice du futur groupe en travail et de sa continuité ; et cette question est approfondie généralement dès les premières séances, lors de sessions préliminaires. D’un point de vue éthique, nous préconisons :
En outre, le superviseur n’est pas dans une posture toute puissante d’expertise, apportant des réponses toutes faites et univoques, censées combler « le manque à être » : ce sont les professionnels qui sont les experts de leur expérience, ils détiennent – et souvent sans le savoir- un savoir expérientiel très riche. Le superviseur n’est pas dans une posture surplombante, ni celui qui détiendrait une vérité érigée en dogme, il n’est - et dans le meilleur des cas - qu’un passeur d’avenir, un accompagnateur des équipes (il soutient la parole dans l’espace du « dire »), voire un opérateur du traitement institutionnel du transfert
Le travail social nécessite du tiers !
La représentation-but, s’il y en a une, serait à minima une amélioration du « mieux-être » au travail.
Hôpitaux du pays du Mont blanc, Centre Hospitalier Alpes Léman, EHPAD de Marnaz, Bonneville, Ambilly, Service petite enfance Passy, MDEF Cluses, ESAT du Mt Joly, LVA « La bergeronnette », ADMR 74, SIVOM HVA, CEMEA Paris…
J’anime chaque année un séminaire, partage en petit groupe d’une question ou d’un sujet que j’ai mis au travail durant une ou plusieurs années.
Je vous propose également des interventions sur les thématiques suivantes :