Psychothérapeute, issue d’un parcours en psychopathologie clinique et psychanalyse, j’interviens en supervision et analyse des pratiques au sein des établissements sociaux et médicosociaux en Franche Comté.
Téléconsultations à Besançon – Ouverture du cabinet en juin 2025
Un espace pour penser autrement
J’exerce en tant que psychothérapeute au sein de plusieurs institutions et associations, auprès de publics variés : équipes de professionnels, enfants, adultes, familles, couples dans des contextes où la clinique se confronte aux enjeux du quotidien. Cette expérience me permet d’adapter mon écoute et ma pratique à des réalités singulières, avec rigueur et engagement.
Je souhaite également proposer un espace où la parole occupe toute sa place, où l’on peut mettre en mots ce qui traverse, interroge ou entrave. Un lieu pour penser autrement, pour entendre ce qui cherche à se dire et ouvrir de nouvelles voies.
Un engagement clinique fondé sur l’expérience et la rigueur
-Titulaire d’un Master en psychanalyse (Université de Montpellier 3), j’ai poursuivi une spécialisation approfondie en psychopathologie clinique à l’École Pratique des Hautes Études en Psychopathologies (EPHEP). Pendant deux ans après mon master, j’ai travaillé sur la compréhension des troubles psychiques, des structures subjectives et des enjeux institutionnels. Cette formation exigeante, centrée sur une lecture fine et intégrative du fonctionnement psychique, me permet aujourd’hui d’accompagner avec rigueur et discernement des parcours souvent complexes.
-Avant d’être psychothérapeute, mon parcours dans l’accompagnement social m’a confrontée à la clinique du réel et aux enjeux psychiques des parcours de vie précarisés. Titulaire d’un Diplôme d’État d’Assistante de Service Social, j’ai travaillé auprès de personnes en grande vulnérabilité, souvent aux prises avec des troubles psychiques graves.
La confiance qui m’a été accordée dans la transmission de récits de vie marqués par les ruptures et les difficultés m’a profondément sensibilisée à la nécessité d’une écoute ajustée, me conduisant à approfondir mes connaissances en psychopathologie.
-Mon DUT Carrières Sociales m’a permis d’explorer les enjeux du collectif et de l’accompagnement en institution, notamment à travers un travail de recherche sur la fin de vie. En soins palliatifs et en maison de retraite, j’ai été confrontée à la question du dernier lien, du passage, et de ce qui se joue dans l’expérience de la dépendance et de l’accompagnement du vieillissement. Cette première approche des dynamismes inconscients à l’œuvre dans les relations de soin a été un point d’ancrage essentiel dans mon choix de poursuivre une formation en psychopathologie clinique.
Mes expériences et mon approche, adaptée à chaque parcours :
En IME (Institut Médico-Éducatif) – Fondation Pluriel, Ornans
Accompagner des enfants en situation de handicap, souvent non verbaux, c’est penser autrement la psychothérapie. Il ne s’agit pas seulement de langage, mais de présence, d’observation fine, d’écoute des signaux non-verbaux.
J’ai travaillé avec des enfants présentant des troubles du spectre autistique, des troubles sévères du comportement, des déficiences intellectuelles, en cherchant toujours comment créer un cadre où quelque chose puisse s’élaborer malgré l’agitation, l’anxiété ou l’absence de langage.
J’ai également accompagné les familles, qui portent souvent une charge émotionnelle immense, ainsi que les équipes éducatives et soignantes, confrontées à des situations difficiles et nécessitant un espace pour penser leur pratique et ajuster leur posture clinique.
En CAMSP (Centre d’Action Médico-Sociale Précoce) – Doubs
Travailler en CAMSP, c’est intervenir dès les premières années de vie, lorsqu’un retard, une difficulté ou un trouble commence à se manifester.
J’y ai accompagné de très jeunes enfants, souvent avant 3 ans, et leur famille, dans un travail autour de la prévention précoce et du développement psycho-affectif.
Comment soutenir un parent face à un diagnostic difficile ? Comment penser autrement les interactions avec un enfant qui ne communique pas encore verbalement ? Autant de questions qui nécessitent un accompagnement subtil et ajusté.
En crèche municipales – Ville de Besançon
J’accompagne en tant que psychothérapeute les bébés et leurs familles, mais aussi les équipes professionnelles, dans un travail de réflexion sur le développement du jeune enfant, l’attachement, la séparation, et les premiers signes de souffrance psychique.
Le travail en crèche est particulier, car tout se joue avant même que les mots n’existent. Il s’agit d’observer, de décrypter, d’ajuster, de donner des repères aux parents et aux équipes, et d’intervenir avec finesse pour ne pas figer un enfant dans un diagnostic prématuré.
En Foyer de Vie à Rougemont auprès d’adultes en situation de déficience intellectuelle et troubles psychiques
Dans ce foyer accueillant 42 adultes en situation de déficience intellectuelle, avec ou sans trouble psychique, j’ai mené des suivis psychothérapeutiques, en prenant en compte l’histoire et la subjectivité de chaque résident, ainsi que les spécificités liées à la clinique du handicap.
J’ai également accompagné les familles, souvent confrontées à des questionnements complexes sur la place de leur proche en institution, et soutenu les équipes dans leur réflexion, en animant des réunions cliniques pour penser ensemble l’accompagnement au quotidien.
En hôpital de jour – La Velotte (Centre psychiatrique pour jeunes adultes souffrant de troubles psychiques et psychotiques)
La Velotte est un Centre de Soins Psychothérapiques accueillant des jeunes adultes (18-30 ans) en souffrance psychique, souvent engagés dans un parcours marqué par la fragilité du lien social et la difficulté à s’autonomiser par rapport à leur famille.
J’y ai mené des suivis psychothérapeutiques au sein d’une équipe pluridisciplinaire, dans une approche fondée sur la psychothérapie institutionnelle, où le cadre même du soin participe à l’élaboration psychique. Accompagner ces jeunes adultes dans ce lieu, c’était travailler avec eux à l’instauration d’un lien thérapeutique stable dans l’objectif de favoriser la construction d’une autonomie psychique et sociale.
Le travail en hôpital de jour, auprès d’adultes souffrant de troubles psychiques chroniques, m’a permis d’approfondir la question de la temporalité en thérapie, de la place du soin psychique dans des parcours marqués par des années de ruptures et d’errance.
En Établissement d’Accueil Médicalisé à Amagney
Accompagner des adultes autistes avec des troubles du comportement sévères, c’est repenser ce qu’est la parole. Ici, la thérapie ne passe pas toujours par les mots, mais par les rythmes, les rituels, la présence. Il s’agit souvent d’un travail de symbolisation, dans des contextes où l’expression de la souffrance prend des formes parfois très brutes.
J’ai pu réaliser auprès de l’équipe de professionnels un travail clinique riche et passionnant sur la question de l’impact des violences et des troubles du comportement.
En psychiatrie adulte – CHU de Besançon
J’ai travaillé auprès de patients en post-urgences psychiatriques, où chaque rencontre était marquée par l’urgence de la détresse psychique, l’angoisse aiguë, parfois la rupture totale avec le lien social. J’ai accompagné ces patients dans un moment où la parole est souvent fragmentée, l’accès au sens troublé, en m’adaptant à leur capacité à dire, à se dire.
J’ai également exercé en Centre d’Accueil Thérapeutique à Temps Partiel (CATTP), un espace où les patients viennent en soins ambulatoires. Ici, le lien thérapeutique se construit dans la durée, avec un travail autour de la temporalité, du rapport au groupe et du soutien dans le quotidien.
L’éthique au cœur d’une pratique en constante élaboration
–Supervision clinique régulière, pour ajuster et interroger ma pratique dans une dynamique de réflexion continue.
-Un travail de formation continue en psychopathologie et psychanalyse, pour approfondir la lecture du fonctionnement psychique et affiner la clinique au plus près de chaque singularité.
-Un cadre thérapeutique structurant, où la parole peut se poser en confiance, dans le respect strict de la confidentialité et du secret professionnel.
-Un engagement sincère auprès de chaque patient, une présence attentive et impliquée, qui ne se limite pas à l’écoute, mais s’attache aussi à ce qui se joue au-delà des mots, dans le rythme, le regard, le silence. Un espace où chaque rencontre est l’occasion d’un travail réel, dans une disponibilité sincère à l’autre.